Dark Sweet Nightmare – Ohmi Tomu

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Chizuru, une belle jeune femme, a toujours vécu dans cet endroit appelé Le Manoir du Lierre Noir. Sa mère y était embauchée comme domestique et enfant, elle passait ses journées à jouer avec le jeune maître Yukihiko. Après le décès de sa mère, Chizuru a dû quitter le domaine. Des années plus tard, elle revient vivre au manoir pour tenir compagnie à Yukihiko, affaibli par la maladie. Mais des événements étranges vont venir troubler leur relation…

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Atmosphère chargée de mystères et beaux garçons énigmatiques, voici le cocktail qui permet à Ohmi Tomu de faire un carton. Un fameux mélange qui se retrouve dans sa nouvelle série, Dark Sweet Nightmare. De quoi mettre l’eau à la bouche de pas mal de lectrices/lecteurs !

Découverte en France avec « L’amant de la nuit » (Editions Akiko), c’est pourtant avec la série « Midnight secretary » (Soleil Manga) que Tomu Ohmi se fait réellement connaître. Adepte des histoires fantastiques portées par des héros ténébreux, la reine de la bit-lit façon manga revient avec Dark Sweet Nightmare, un nouveau titre qui ne décevra pas ses fans et les adeptes de ce genre de littérature.
Jeune fille timorée et renfermée sur elle-même, Chizuru a grandi avec l’espoir de pouvoir revenir, un jour, vivre auprès de son ancien « maître », le jeune homme pour lequel sa mère travaillait autrefois. Devenue majeure, la jeune femme retourne dans cet étrange manoir dans lequel Yukihiko vit seul depuis des années. Elle lui propose alors de reprendre l’ancien travail de feu sa mère. Aveuglée par l’amour qu’elle porte à son employeur, Chizuru ne se doute pas qu’il cache en fait un terrible secret.

Une lecture agréable.

Bien qu’elle reprenne les composants principaux de ses autres romans qui lui ont, jusqu’à maintenant, permit de faire un tabac, Ohmi Tomu ne se cantonne pas à un scénario-bateau.
En effet, beaucoup d’éléments savamment glissés permettent à ce josei de se démarquer des intrigues classiques. Passant de scènes dramatiques, romantiques à humoristes, l’auteur joue avec le lecteur qui finit par ne plus savoir ce qui l’attendra en tournant les pages. Un magnifique mélange qui permet de ne pas s’ennuyer du début à la fin.
En outre, de nombreuses révélations et surprises attendent le lecteur tout au long de ce premier tome. De quoi aiguisé la curiosité et donner envie d’en savoir plus, le tout sur fond de graphismes toujours aussi sublimes. Bien qu’à l’instar de nombreux mangas, l’ensemble des pages n’est constitué que de peu de décors, Ohmi Tomu nous présente des personnages aux traits fins et expressifs. Grâce à un mélange d’illustrations pleine page et des combinées d’illustrations débordant sur des vignettes, la mise en page globale de l’œuvre donne un résultat attractif et séduisant.

Des héros atypiques

Quoique la relation entre Chizuru et Yukihito rappelle fortement celle entre Choko et Kuzu dans Ma petite maîtresse de Yuki Yoshihara (éd. Soleil Manga), ces deux héros n’en sont pas moins originaux.
En particulier Yukihito dont la personnalité vacille entre celle d’un collectionneur pervers, d’un jeune homme tourmenté ou d’un amoureux passionné. Ce décalage singulier permet de donner à l’œuvre sa dimension humoristique et d’entraîner de nombreuses scènes cocasses, pour le plus grand bonheur du lecteur.
Chizuru, quant à elle, se montre à la fois timide et déterminée. Une combinaison qui permet d’accentuer le côté décalé de l’œuvre.

En somme, Dark Sweet Nightmare est une œuvre sympathique bien qu’elle ne soit pas aussi prenante que certains autres titres d’Ohmi Tomu. Elle n’en reste cependant pas moins un josei aux graphismes sublimes qui se lit facilement et réserve pas mal de surprises.

Aurelia ban

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